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19 octobre 2017 4 19 /10 /octobre /2017 21:29

L'Eglise est la maison de la consolation. C'est sa nature la plus profonde. Elle n'est pas d'abord une institution. Elle est, par essence, le lieu où Dieu veut consoler son peuple. C'est ce que Jésus a voulu. Ecoutez.

https://www.youtube.com/watch?time_continue=51&v=ps-o89cPTVc

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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 15:11

Présentation de cette année et des propositions faites par l'Eglise, et en particulier dans la paroisse de Talence, diocèse de Bordeaux.

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 15:21

A l'occasion du synode de Rome sur la famille, la chaine KTO sort 4 reportages de qualité sur la situation des personnes divorcées remariées dans l'Eglise. A voir !

 

Témoignage de Sylvie et Yves, éclairage du P. Gérard Berliet

 

Témoignage de Gaëlle et Jacques, éclairage de Denise Vincent

  
témoignage de Philippe et Florence, éclairage du P. Eric Jacquinet
  
témoignage de Jean-Pierre et Claire, éclaire du P. Gérard Berliet
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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 16:41

  « Quelle vision missionnaire as-tu pour ta paroisse ? » J’étais bien en difficulté pour répondre à cette la question posée par un confrère. Je voyais bien tout ce que je devais faire (liturgie, catéchèse, préparation aux sacrements, services des pauvres, etc). Mais je n’avais pas de priorités bien claires. Aucun projet pastoral n’orientait la vie de la paroisse pour plusieurs années, permettant de faire des choix, et éventuellement d’arrêter certaines activités et de savoir pourquoi, au lieu de s’épuiser.

Les fidèles engagés dans une paroisse ont besoin de « savoir où on va ». Et pour mobiliser de nouvelles énergies, il faut être capables de leur présenter un projet attrayant et utile. Le prophète Néhémie avait vu la situation catastrophique de la ville de Jérusalem, détruite par Nabuchodonosor. Bouleversé, il supplia Dieu et  reçut alors la vision de reconstruire les murs de la ville, qui lui a permis de mobiliser son peuple. « Sans vision le peuple dépérit » (Prov 29, 18) Dans le contexte souvent difficile de nos paroisses, il faut recevoir de Dieu une vision qui soit juste, claire et attrayante.

Un cadre d’entreprise, une sorte de coach compétent en matière de management, m’a présenté les étapes d’un projet efficace et une méthode qui implique toutes les personnes actives de la paroisse. Nous l’avons adaptée, car l’Eglise n’est pas une entreprise comme les autres, ni une association de bienfaisance. Elle ne se donne pas à elle-même ses propres projets : l’Eglise est d’abord conduite par l’Esprit Saint. Elle n’est pas non plus une association démocratique : tous les fidèles du Peuple de Dieu sont habités par l’Esprit Saint, mais il est donné aux pasteurs de discerner les appels de l’Esprit et de conduire l’Eglise.

  1. Cette démarche est faite par un groupe constitué des prêtres, des diacres et de laïcs (dont quelques jeunes) ayant une réelle vie de prière et un désir missionnaire, durant un temps assez long (2 à 3 mois).
  2. Relire l’histoire de la paroisse : qu’a vécu la communauté paroissiale durant les dernières décennies, quels événements marquants, quel rôle dans la société ? Et comment Dieu a-t-il conduit cette communauté chrétienne, quels dons a-t-il fait, quels élans de sainteté ont marqué son histoire ?
  3. Puis regarder la situation présente et dresser un état des lieux, en partant des personnes : qui habite, travaille ou vient sur le territoire de la paroisse ? Quelles sont les richesses, les souffrances et les attentes de ces personnes ?
  4. Ce discernement se fait à la lumière de la Parole de Dieu. Relire les textes bibliques sur l’évangélisation (Actes des Apôtres) et les grands textes sur la mission de l’Eglise, écrits par les papes et les évêques, pour comprendre comment Dieu conduit son Eglise aujourd’hui.
  5. Nous pouvons alors recevoir cette vision de Dieu, si nous lui demandons au cours de temps de prière, de nuits d’adoration et de pèlerinages : Seigneur, comment veux-tu que nous annoncions ton Amour à ton peuple, dans cette paroisse, pour les 5 ans à venir ?
  6. Sont apportées toutes les idées et un tri est effectué pour discerner les grandes priorités qui émergent. Il appartient au curé de les confirmer. Puis se dessinent des axes de travail précis, qui doivent être réalistes en fonction des forces de la paroisse et en comptant aussi sur la Providence de Dieu.
  7. Au fur et à mesure de la mise en œuvre, on sera fidèle à la vision générale (grandes priorités) et on ajustera les moyens à prendre.
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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 22:13

Eliane Fraysse, auteur du livre Comme toi, j'ai demandé à mourir , témoigne. Une émission de KTO

 

 


 
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12 août 2013 1 12 /08 /août /2013 22:44

Un témoignage bouleversant vient d'être publié:

 

 

couv comme toi Fraysse

Présentation de l'ouvrage :

 

Jacques Fraysse était atteint du même locked-in-syndrome que Vincent Humbert, mort en 2003. Il lui a écrit en novembre 2002. Ecrivain et ami de la famille, René Pasquale évoque, avec la collaboration de la femme de Jacques, Eliane, cette vie de souffrance et cette envie d'en finir.

 

Ce matin de novembre 2002, quand Eliane arrive dans la chambre de son mari, à la résidence Mazenod, le doigt de Jacques se pointe avec insistance vers la radio : Vincent Humbert vient de demander au président de la République française " le droit de mourir ". Eliane s'approche du lit où son mari est allongé et lui glisse sa tablette sous la main. Lettre après lettre, elle décrypte : v.i.n.c.e.n.t.
h.u.m.b.e.r.t. Une aide-soignante passe la tête par la porte. Elle vient faire la toilette de Jacques. Mais celui-ci ne s'arrête pas, son index court sur les lettres. i.l. n.e. s.a.i.t. p.a.s. Tu veux qu'on lui écrive ? propose Eliane. o.u.i.

100 pages, 12 euros, éditions Quasar, juin 2013
Jacques Fraysse, tétraplégique, a écrit une lettre à Vincent Humbert, ce jeune homme qui était devenu lui aussi tétraplégique après un accident de la route et avait demandé à être euthanasié, ce qui fut fait en 2003.

Eliane-et-Jacques-Fraysse-photo-pr--f--r--e-dEliane.jpg

(photo : Jacques Fraysse et son épouse Eliane, avant l’accident qui l’a paralysé.)

 

 

 

« Cher Vincent,

 

Je suis comme toi, j’ai eu moi aussi le 24 septembre un accident qui a fait de moi ton frère de misère. Ce ne fut pas un accident de voiture mais un accident vasculaire cérébral.

 

Comme toi, petit frère, je suis tétraplégique, j’ai une trachéo, des gavages et des fausses routes et un corps qui appartient aux kinés, aux infirmières, aux aides-soignants. Mais j’ai un œil valide et j’y vois assez. Cela depuis le 24 septembre 1997. J’ai trois ans de misère de plus que toi, c’est pour cela que je t’appelle « petit frère ».

 

L’indiscrétion médiatique entourant ton SOS a ému la France et m’a replongé trois ans en arrière, quand je voulais comme toi quitter cette vie invivable. La première chose que je veux te dire, c’est que moi aussi j’ai fait une sévère déprime pendant deux, trois ans et que tous ceux qui sont passés par là ont fait la même découverte de l’horreur. Tous ont dit la même chose.

 

Il est normal qu’on traverse ce désert, qu’on hurle la perte de notre corps, de nos repères, de notre métier, de nos projets. Il est même indispensable de pouvoir hurler, bouche ouverte sur nos cris muets.

 

Ma femme n’entendait ma voix que lorsque mes sanglots dépassaient ma canule et faisaient vibrer mes cordes vocales. Tu connais ça aussi, petit frère, le chant des sanglots, c’est le nôtre. Deuil, tout est deuil : deuil de la voix comme du reste, et ce deuil est déjà une mort.

 

Comme il aurait été facile de partir, il suffisait de poser quelques instants son doigt sur la canule. Et je suppliais ma femme de le faire. Mais on ne peut pas demander ça à quelqu’un qui vous aime. Elle me répétait doucement : « Je t’ai aimé debout, je t’ai aimé assis, je t’aime couché, rien n’est changé« .

 

Ta mère pourrait dire les mêmes paroles : je t’ai aimé petit, je t’aime adulte. Je t’ai aimé valide, je t’aime encore handicapé, rien n’est changé. Or moi, je pensais que mon handicap avait anéanti mon affection comme mon corps. Eh bien ça, c’est faux! L’affect est indestructible, le cœur procède de l’amour et non du corps. Ç’a été une découverte.

J’ai aussi appris la différence entre la pitié et l’amitié. La pitié est un sentiment qui va avec le corps et l’amitié est un sentiment qui va avec le cœur, ou l’esprit si tu veux. J’ai fait ainsi le tri parmi mes amis.

 

Je peux aussi te dire que ton deuil, je veux dire ta déprime, va prendre fin. Il faut du temps, de la souffrance, de la patience, de la misère pour en sortir. En ce moment, tu ne le vois pas parce que tu le vis, et que ta souffrance te paraît définitive.

 

Avant que tu prennes une décision de vie ou de mort pour toi, je veux encore que tu saches ceci : j’ai découvert une vie différente, nouvelle et intéressante. Je dis bien: intéressante, qui fait de mes jours des temps vivants. Je vis. Tu vivras toi aussi.

 

Jusqu’au 24 septembre 1997, je vivais. Le 23, j’étais encore à mon travail ; le 24, j’étais dans le coma. On vit à notre époque à 85 % par notre corps et 15 % seulement avec notre esprit. Le corps a une telle importance qu’on ne réfléchit que juste ce qu’il faut. On fait de la musculation, de l’entraînement et du bronzage, du sport et du relax. Et l’esprit sert pour le travail et les loisirs. Et quand tout bascule, quand la voiture n’est plus qu’une carcasse et notre corps aussi, est-ce que notre esprit est aussi en pièces détachées ?

 

Ma femme me répétait sans cesse : « Tu as connu le corporel, les activités physiques. Il reste à découvrir le monde de l’esprit : l’intellectuel, le culturel, la musique, la lecture, la littérature, l’imaginaire, le virtuel, le relationnel« . C’est presque comme une nouvelle planète à découvrir, un nouveau monde, en tout cas pour moi.

 

Et on s’y est mis tous les deux : lecture, romans, radios, films, discussions… Et on a appris à communiquer comme toi par les lettres de l’alphabet. Je découvre tous les jours l’immense étendue de la vie spirituelle. Je vis. Mon corps ne me paraît plus si important, si indispensable et j’ai l’impression de rester un homme vrai et entier.

 

Après cinq ans de galère, petit frère, je vis. Plus de cauchemars et de vertiges vertigineux. Quand je me réveille, je ne dis plus : « Je commence une journée de handicapé », je dis : « Je commence ma journée ». Cinq ans de rééducation quotidienne ont redonné à ma main droite la possibilité de bidouiller ma radio-commande et ma télécommande. Je peux montrer les lettres sur mon ardoise, ce qui est plus rapide que par les signes de paupières.

 

Voilà ce que je voulais te dire : j’ai retrouvé une vie différente mais riche en amitiés, en imaginaire, en affection, en écoute des autres. La vie de l’esprit existe, qui fait de nous des hommes vrais et même heureux. Crois-moi, quand la déprime sera finie, toi aussi tu revivras.

 

Salut, petit frère. »

 

Jacques

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 15:07

Interview après l'élection du Pape François ... et avant la JMJ de Rio

 

 

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 18:34

Plateau de télévion sur KTO, le soir même du départ de Benoît XVI,

28 février 2013, avec P. Jean Landousies, P. Philippe Toxé, P. Eric Jacquinet,

en direct de Rome

 


 

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 22:40

Beaucoup de questions se posent aux personnes "divorcées remariées", membres de ll'Eglise catholique.

 

  • Sont-elles excommuniées ou mis au ban de l'Eglise ?
  • Pourquoi ne peuvent-elles pas communier à la messe ?
  • A-t-on le droit à une bénédiction à l'Eglise ?
  • Un meutrier a droit au pardon, pas un divorcé. Pourquoi ?
  • Pourquoi l'Eglise n'accepte-t-elle  pas que les gens aient droit à l'erreur ?
  • si j'ai été abandonné par mon conjoint, pourquoi dois-je payer pour l'autre ?
  • Et si en conscience, je pense pouvoir faire ce que je veux ... ?
  • Comment trouver la paix du coeur ?
  • comment rester de bons parents ?

 

IEV 273 NS FDRToutes ces questions trouvent des réponses dans cette petite revue:

"Séparés, divorcés, remariés : Je leur donnerai un avenir et une espérance"

Numéro spécial de la Revue Il est vivant, N° 273, juillet-août 2010.

 

Au sommaire :

  • des témoignages de personnes divorcées,
  • des articles de fond,
  • des textes d'Evangile,
  • des méditations.

Tout ceci est le fruit de l'expérience de personnes ayant découvert leur place dans l'Eglise, de façon apaisée.

A lire et à faire lire !


 

En vente ici

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 21:56

Une intervention musclée d'un député de gauche : Bruno Nestor Azérot.


Le bon sens est dans les territoires d'Outre-Mer ... parce qu'ils ont gardé leur liberté de conscience.

 

 

 


 
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